mardi 2 octobre 2018

Demain les chats

Couverture Demain les chats



Auteur : Bernard Werber
Éditeur : Albin Michel
Parution : 6 octobre 2016
Pages : 309
Prix : 20.90 €
Genre : Sciences Fiction
Public : Adulte




Synopsis



A Montmartre vivent deux chats extraordinaires. Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains. Pythagore, chat de laboratoire qui a au sommet de son crâne une prise USB qui lui permet de se brancher sur Internet. Les deux chats vont se rencontrer, se comprendre s’aimer alors qu’autour d’eux le monde des humains ne cesse de se compliquer. A la violence des hommes Bastet veut opposer la spiritualité des chats.
Mais pour Pythagore il est peut être déjà trop tard et les chats doivent se préparer à prendre la relève de la civilisation humaine.


Mon avis



Bon, je préviens tout de suite: je ne vais pas être très objective pour ce roman... En même temps, je donne mon avis; donc, il y a une part de subjectivité à chaque fois dans mes chroniques. Voyez-vous, je nourris un amour inconditionnel pour la race féline, j'aime les chats, je ne peux pas concevoir vivre sans chat, un chat peut avoir un œil en moins, plein de puces que je le trouverais toujours choupinou.

Donc, forcément quand j'ai vu qu'un de mes auteurs préférés allait sortir un livre avec pour héros un félin, j'ai sauté direct dessus. Je crois que je n'ai même pas lu le résumé du coup parce que c'est du Werber, et je suis très peu déçue de ses livres, et parce que ça parle de chats !!


Alors ici, on suit Bastet et Pythagore, deux chats qui ne se contentent pas comme d'autres de chats, de vivre paisiblement leur vie de maître du monde mais qui décident de communiquer pour l'une et de comprendre, pour l'autre, les hommes. Dans un contexte de terrorisme et de guerre, ces deux félins vont évoluer parmi les humains et essayer de faire bouger les choses.


Alors, je vous vois venir, le terrorisme, la guerre, tout ça, tout ça, c'est déprimant, le livre va être trop sérieux... Alors oui, Bernard Werber aborde souvent des sujets qui amènent à réfléchir mais ne vous inquiétez pas : votre moral ne sera pas plombé parce qu'avec les chats, ça passe mieux.
Non mais sans rire, les possesseurs de chats me comprendront très bien quand on les regarde, on sent leur supériorité, leur dédain face à nous, nous ne sommes que leurs esclaves et franchement, Bernard Werber a su parfaitement retranscrire tout ça dans les pensées et réflexions de Bastet et de ses acolytes. De plus, même si nous sommes dans un contexte de guerre, c'est juste en toile de fond, les chats n'étant que les spectateurs indirects, on voit le changement à leur échelle et donc nous n'entrons pas dans l'action pure.


Ça été un véritable plaisir d'être dans la tête d'un chat, c'est exactement comme je l'imaginais. C'est comme si Bernard Werber confirmait mes doutes sur les pensées de mes chats.


Le chien pense : « Les hommes me nourrissent, me protègent, m’aiment, ils doivent être des dieux. » Le chat pense : « Les hommes me nourrissent, me protègent, m’aiment, je dois être leur dieu.


C'est comme ça que commence le roman, par cette citation et ça résume bien la mentalité des chats. Pour Bastet, c'est elle la maîtresse et l'humaine qui la nourrit est sa servante, elle ne le conçoit pas autrement. Mais elle a tout de même pour objectif d'établir une communication inter-espèce pour pouvoir communiquer au mieux ses besoins à son esclave. J'ai adoré cette petite chatte, elle a un fort caractère et sait ce qu'elle veut. Quand elle rencontre Pythagore, elle croit trouver son égal dans ce mâle mais elle va vite apprendre par son biais que le monde n'est pas comme elle se l'imaginait.

Pythagore est moins attachant, il reste assez froid tout le long de l'histoire, mais j'ai beaucoup aimé les passages où il apprend l'histoire des chats et des hommes à Bastet. Ces petits bouts d'histoires sont des récurrents dans les romans de Bernard Werber, c'est sa patte comme diraient certains et ça me remplit de joie à chaque fois.


Incontestablement, on reconnait le style de l'auteur, les réflexions sur l'humanité et sur notre potentiel futur sont là, les analyses de la vie animale, cette fois-ci féline, comme on a pu le voir dans les fourmis, sont là également, mais pour ma part, ce n'est jamais redondant, je n'ai jamais l'impression de lire ou relire la même chose. Et ça, c'est plaisant. Il m'amène toujours à réfléchir à la fin de ma lecture, sur mes choix de vie, sur la société ou sur ma vision d'une vie meilleure.



Vous l'aurez compris, j'ai adoré Demain les chats, même si à la fin, je suis restée un peu sur ma faim, je serais encore restée un peu auprès de Bastet, Pythagore et les autres et j'aurais voulu en savoir plus, j'avoue. Néanmoins, ça a été un véritable plaisir de lire à nouveau un roman de mon auteur fétiche et j'espère revoir Bastet ou d'autres félins dans ses prochains romans.


1 commentaire:

  1. ah j'ai beaucoup aimé ce livre moi aussi,
    je m'attendais pas à ce qu'il soit aussi sombre mais en même temps il reste très optimiste !
    Et j'adore le personnage de Bastet, j'ai trouvé Pythagore un peu trop prétentieux (et c'est ce moment où je me rends compte que je suis en train de parler de chats ! Mais les chats c'est la vie !)
    J'ai trouvé que son idée était très intéressante, mais j'ai quand même trouvé un peu inaboutie à certains égards. Comme si cela avait été bâclé à certains moments, ce qui m'a un peu dérangé. Par contre j'ai adoré tous les moments avec le passé revisité par Pythagore, même si en me renseignant je n'ai pas pu vérifier ces info (concernant César etc !!)

    Je te souhaite de belles lectures

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